Tatouage: quand l’art nous colle à la peau !
Depuis le début de l’humanité, le tatouage sur bras est considéré comme un marquage corporel à valeur symbolique. Cette forme d’expression artistique ne cesse toutefois de fasciner et de s’entourer de mystère. Même si nos amis people raffolent du tatouage, il n’en demeure pas moins que cette pratique comporte des risques à ne pas prendre à la légère.
Que doit-on savoir alors à propos d’une technique faisant l’objet d’une controverse continue ?
Le tatouage : risques et précautions
Le tatouage n’est pas un acte anodin. Pour réaliser un dessin corporel, il faut injecter de l’encre sous la peau. Des précautions hygiéniques sont alors à prendre en considération pour ne pas compromettre sa santé. Utiliser une aiguille non stérilisée constitue une prise de risque considérable qu’il faut, à tout prix, éviter.
En dehors des mesures d’hygiène, la zone tatouée devient l’espace propice à la transmission des infections de type bactérien et viral.
Cependant, les maladies infectieuses, contractées pendant une séance de tatouage, sont généralement inoffensive. La nécessité d’utiliser du matériel, conforme aux règles d’hygiène, demeure toutefois la base fondamentale d’un tatouage sans risque !
Quand l’art nous colle à la peau…
Le tatouage est indéniablement une discipline artistique. Sa réalisation nécessite, en effet, une maitrise de l’art pictural et scriptural. La personne qui désire se faire faire un tatouage ajoute aussi sa touche artistique. S’en suit alors un élan imaginatif, marqué sur la peau, portant les traces d’un être aimé, d’un enfant chéri ou d’une expérience de vie devenue dès lors éternelle.
Il est difficile de déterminer, avec exactitude, les différents genres de tatouages qui existent sur notre planète. Disons seulement que chacun d’entre eux tente de dévoiler, à travers des formes et des couleurs, une parcelle de la personnalité du tatoué, ses idéologies… bref, son univers intérieur.
Le tatouage : un symbole ou une appartenance ?
Le tatouage renvoie à l’étymon latin « ta » (dessin) et « atua » (Dieu). A l’origine, cette pratique avait donc une symbolique religieuse très forte. Les bretons se faisaient tatouer des croix catholiques et les bouddhistes des représentations mystiques. Aujourd’hui encore, certains continuent à porter les marques de leur croyance sur la peau.
Le tattoo est également le symbole de l’appartenance à une communauté. Il devient alors la signature d’un pacte éternel. Néanmoins, dans sa forme la plus moderne, le tatouage est l’emblème d’une idéologie voire d’une idée que le tatoué tente d’honorer à travers cette extériorisation… indéniablement artistique.